Tout S'explique - Liena Doris

Tout S'explique - Liena Doris

4 - Comment retrouver le bon sens à notre humanité

4 - Comment retrouver le bon sens à notre humanité ?

 

La seule personne qui peut trouver le réel sens à sa vie, c'est nous. Vous. "Je."

Qui est le mieux placé que vous-mêmes pour savoir ce que vous souhaitez vraiment dans votre vie ? Dans votre être ?

 

Les autres ? De vos parents à la personne lambda, à Dieu, même ?

Ou vous ?

 

Imaginez. Aujourd'hui, vous êtes dans un tunnel, au fond du tunnel (trou ?)

Nous sommes tous, individuellement, au fond d'un tunnel, sombre, mal éclairé, ou très peu. Quelle est la seule chose que nous sommes certains de posséder pour nous aider à remonter à la surface, vers la "lumière" ?

 

Nous. "Je."

 

En nous servant de la seule chose que nous sommes : Des êtres humains à part entière, doués d'autant de sens que d'intelligence.

 

Vous avez bien vos sens avec vous ? La vue, l'odorat, l'ouïe, le goût, le touché, les 5 plus évidents. Ce que vous voyez, ce que vous sentez, ce que vous entendez, ce que vous goûtez, ce que vous touchez.

Dans un sens comme dans l'autre. Vous décidez ce que vous voulez, voir, sentir, entendre, goûter, toucher. Et, ce que vous voyez, sentez, entendez, goûtez, touchez malgré vous.

 

Malgré vous. Vraiment ? Et, si ce que vous voyez [...] malgré vous, était un autre sens qui vous permettez de le voir, entendre, etc. ?

 

L'instinct. Pas l'instinct de survie, comme le pense l'homme-primate, quoi que dans un sens si, mais il ne concerne pas que la survie. Si, l'instinct "inconscient" que nous possédons tous "poussait" notre être à aller vers son "bonheur" ? Bonheur ou place, dans notre société, notre humanité.

 

Cela n'en ferait pas notre sixième sens ? Ce qui expliquerait aussi parfaitement la dualité en nous. D'un côté, ce que nous devrions être, sans notre éducation sociétale actuelle et de l'autre, ce que nous sommes avec notre éducation sociétale.

 

Tout comme notre humanité actuelle, scindée en deux, entre ceux qui veulent rester comme avant et ceux qui espèrent un autre mode de vie.

 

Tout comme ce mal-être que nous ressentons tous, au fond de nous, sans malheureusement parfois en être conscients. (Dans ces cas-là, nous le reprochons aux autres.)

Pour le découvrir, il y a un exercice très facile à faire et que nous faisons déjà, sans même nous en rendre-compte. La lecture. Les réseaux sociaux.

 

Est-ce qu'un jour, vous vous êtes demandé pourquoi certains "mots" vous "sautaient aux yeux, alors que d'autres, pas du tout.

 

Prenez un journal, allez sur les réseaux sociaux. Est-ce que vous lisez tous les articles, en partant de la première ligne du journal, jusqu'à la fin, comme un livre ? Est-ce que vous lisez toutes les "une" de commentaire sur les réseaux sociaux ? Ou laissez votre regard se promener jusqu'à tomber sur un mot qui vous interpelle.

Allez-y, journal ou réseaux sociaux. Prenez les 10 premiers mots qui vous "sautent" aux yeux. Notez-les, ils pourront vous être utiles, plus tard.

 

Tout comme, je pourrais vous demander aussi, qu'est-ce qui vous a permis de me lire ? De lire, tout ce que je viens d'écrire jusque là, c'est la même chose.

L'instinct. Tout ce que nous faisons aujourd'hui, dans le bien comme dans le mal, provient de notre instinct.

 

L'instinct, la vue, l'odorat, l'ouïe, le goût, le touché. 6 Sens.

 

Et, ce que nous en faisons. Ce que nous en comprenons, ce que nous en pensons... Le 7e sens. "Je"

C'est bien beau d'avoir des sens, mais si nous ne savons pas nous en servir... Si, nous ne leur donnons pas une "explication", ils ne nous servent pas à grand-chose, non ?

Au fond de notre tunnel, mal éclairé, si notre instinct ne nous pousse pas à sortir, est-ce que les autres sens vont le faire ? Et, si nous écoutons notre instinct et décidons de sortir du trou, nous allons nous servir de nos autres sens pour le faire. La vue, pour regarder où l'on marche. L'odorat, un air différent que celui où nous sommes. L'ouïe, pour écouter soit le silence, soit l'activité qu'il pourrait avoir... Etc.

Et, grâce à toutes ses informations, nous allons commencer à remonter à la surface. En utilisant continuellement tout nos sens, le toucher, pour les parois que l'on a à gravir, par exemple. Tous nos sens seront en alertes. Et, nous nous sortirons de ce trou, grâce à nos sens et ce que nous en ferons.

 

Les 7 Sens.

 

L'instinct, la vue, l'odorat, l'ouïe, le goût, le toucher, et ce que nous en faisons.

 

Et, comment prouvait qu'elles ont leurs propres intelligences ? Demandez à tous ceux et celles qui ont perdu un sens ou à qui il manque un, de sens. Ils vous le diront d'eux-mêmes, les autres sens compensent.

Comme le malvoyant développe "d'instinct" son toucher pour pouvoir lire le braille. Il apprend à son toucher à être plus perceptible, si vous voulez, mais dans les deux cas, cela prouve bien que nous pouvons apprendre à nos sens ou de nos sens...

 

Autre exemple. La "chance" de trouver des pièces de monnaie dans la rue, par terre. Ne serait-ce pas notre "vue" et notre "instinct" qui nous les montrent ?

 

Tout comme le photographe de la nature, qui va prendre le temps de faire "LA Photo" ! Certes, il va peut-être en faire quelques-unes avant ou après, mais... Il l'aura la Photo ! (Je ne parle pas du paparazzo qui va en prendre 100 pour une, mais bien celui qui va en prendre une seule ou 5.)

 

Tout comme la madeleine de Proust. Une odeur qui vous renvoie à un souvenir ou vous guide pour aller vers votre convoitise.

 

Tout comme nos oreilles qui vont nous guider vers un bruit suspect ou au contraire, auquel nous aimerions participer.

Tout comme la saveur que nous donnons à tout ce que nous mangeons. Manger des "criquets" par exemple. Dans les pays occidentaux, ce n'est pas dans notre "nature", alors quand nous les voyons, d'instinct nous pensons qu'ils auront mauvais goût. Mais, tant que nous n'aurons pas vraiment goûté, en serons-nous certains ?

Tout comme ce qui nous touche, au plus profond de nous, ne touche pas les autres de la même façon. Tout comme ce qui nous touche n'est révélateur que de nous-mêmes. Tout comme certains ressentent le froid et pas d'autres. Idem pour le chaud. Demandez à un serveur de restaurant qui porte à longueur de service des assiettes chaudes. Et, demandez à un "stagiaire" de porter la même assiette. L'un, par apprentissage et habitude aura une tolérance à la chaleur bien différente que l'autre.

 

Et, je ne parle pas de ceux et celles qui naissent avec un sens inné que nous appelons "Don." L'oreille musicale. Les "nez". Et, même le goût, le toucher... Tous nos sens sont innés, certains plus que d'autres. Et, encore mieux, nous pouvons aussi apprendre à nos sens.

 

Tout ce que nous faisons aujourd'hui, la façon dont nous agissons avec les uns, avec les autres et même avec nous-mêmes, n'est issu que de la perception de nos sens. Si, vous ne faites que regarder, et que vous avez appris à ne voir que le mal... Les 10 mots que vous avez choisis, un peu plus tôt, seront pour la plupart des "mots" qui ont touché vos "maux". Nos Mots trahissent nos Maux quand nous les lisons et quand nous les exprimons. Et, si nous n'allons que dans un sens, en ne faisant que voir ce qui nous fait du mal... Nous entrainons aussi tous nos autres sens à ne faire que ça. À se trouver des excuses et des raisons de ne voir, entendre, ressentir, savourer tout ce que nous pensons être "mal"... Pour nous.

 

Sans jamais se dire que ce qui est "mal" pour nous, n'est pas forcément "mal" pour les autres.

 

Sans jamais se dire que ce qui est "bien" pour nous, n'est pas forcément "bien" pour les autres.

 

Que se passerait-il demain, si vous acceptiez seulement que ce qui est "bien" ou "mal" pour vous, ne le soit que pour vous ?

 

Déjà, vous éviteriez d'obliger les autres à penser comme vous et à démontrer par tous les moyens que les autres se trompent de penser différemment de vous. Jusqu'à les violenter pour accepter ce que VOUS vous pensez.

Vous retrouvant seul avec votre "mal-être" ou votre "bien-être", dans l'incapacité d'en faire profiter les autres, que se passerait-il ? Vous profiteriez de votre "sensation" ?

 

- "Hé ! Regardez, je suis malheureux ! Faisez-tous comme moi !"

 

- "Hé ! Regardez, je suis heureux ! Faisez-tous comme moi !"

 

Imaginez surtout que rien que le fait d'accepter ce que nous sommes pourrait déjà éviter toutes les violences faites aux autres pour leur imposer ce que nous sommes.

 

En mal comme en bien.

Et, si vous, vous croisez une personne qui vous dit : "Hé ! Je suis malheureux, viens, je vais te montrer comme on fait." Vous iriez ?

 

Je n'aime pas les suppositions, mais je vais pourtant émettre celle que vous n'iriez pas sciemment, consciemment vers le "mal". Si ?

 

Alors pourquoi le faites-vous aujourd'hui ? Dans la liste des 10 mots, combien sont issus de "une" qui vous met légèrement en colère ou totalement en colère ? Que ce soit un seul à tous... Votre "oeil" s'habitue à ne voir que le mal... J'espère cependant que tous les mots vous procurent du bonheur. S'il vous plaît, "rassurez-moi" ! Mais, je doute. Il y en aura toujours un. Au moins, un.

 

La seule raison est que nous avons appris à voir le mal. Nous apprenons dès la naissance à ne faire confiance qu'aux autres. Nos parents en première ligne. Et, nos parents ne sont pas parfaits. Et, nous, enfants, qu'ils soient parfaits ou pas, du moment où nous devons leur faire confiance plus qu'à nous, nous perdons peu à peu la notion de nous-mêmes.

 

En naissant, nous apprenons le monde à travers les expériences de nos parents, à travers le vécu de nos parents. Une fois, au contact des autres, enfants ou adultes, nous percevons les différences. Un parent plus "cool", un parent "moins" cool. Et, surtout, ce que nous, enfant, nous aurions préféré. Cela ne veut pas dire que nous l'aurions mieux "vécu", mais cela implique que nos parents auraient pu faire mieux ou pire, et dès que nous mettons en doute nos parents, nous perdons aussi la confiance qu'ils ont mise en nous.

 

Il se passe la même chose avec la société. C'est le même principe. La société est là pour nous "aider" mais si elle ne le fait pas, alors que nous avons confiance en elle... Nous perdons notre propre confiance.

Et, c'est exactement la même chose pour la religion. Dieu doit nous sauver... Et, s'il ne le fait pas. Nous avons beau appeler ça une épreuve de Dieu, il n'empêche que si nous ne la surmontons pas, ce n'est pas lui, et la confiance en lui, que nous mettons en doute... Mais, la notre. Alors, qu'au départ, nous n'avons surtout rien demandé et surtout pas une épreuve de Dieu... Le serpent qui se mord la queue...

 

Tout ça parce qu'on nous apprend d'abord à faire confiance à nos parents, aux autres. Inconsciemment, si vous voulez. Implicitement, si vous voulez. Aveuglement, aussi.

Aujourd'hui, ce qui nous fait du mal, c'est surtout notre perte de confiance "humaine." En nous, et aux autres. En nous, parce que finalement, nous ne l'avons jamais eu et aux autres, parce que personne n'est parfait !

 

Dès notre naissance, nous partons dans le mauvais sens de nous-mêmes. Seulement voilà, nos sens eux, s'adaptent aux deux. Notre être qui est né et celui qui est éduqué. Parfois, l'un surpasse l'autre. Mais, l'autre est toujours présent.

Toutes nos angoisses d'aujourd'hui ne sont juste que la dualité entre ses deux "personnalités", l'une que l'on a appris à être et l'autre ce que nous devrions être.

 

La confiance en nous dépend de celle qui a le dessus.

 

La haine en nous dépend de celle qui a le dessus.

 

Et, ce dans chacun de nos sens...

 

Aujourd'hui, que faire ?

Tout est une question de choix.

 

Voulez-vous rester haineux ou vous faire confiance ?

 

C'est le prochain chapitre.

 

 

1 - Notre éducation est-elle responsable de notre humanité actuelle.

2 - Qu’est-ce que notre éducation a fait de nous ?

3 - Que faire de notre humanité, éducation actuelle ?

4 - Comment retrouver le bon sens à notre humanité.

5 - Tout est une question de choix (A venir ) 

 



21/04/2020
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