Tout S'explique - Liena Doris

Tout S'explique - Liena Doris

Une autre façon de le démontrer


1 - Notre éducation serait-elle responsables de notre humanité actuelle ?

Notre éducation.

 

Quand allons-nous comprendre que la personne que nous sommes aujourd'hui n'est qu'une suite logique de ce que nous avons appris à être via notre éducation.

 

Quand allons-nous comprendre que tous les maux que nous ressentons aujourd'hui sont issus du conditionnement éducatif que nous subissons dès la naissance ?

 

Deux questions dont les réponses peuvent changer la vie.

 

Notre éducation nous conditionnerait-elle à être autre chose que ce que nous devrions être ? Et, ce serait l'unique raison de tous nos maux ressentis et/ou reprochés aux autres, sauf aux bonnes personnes, c'est-à-dire nos "parents" ?

Ou, nous pourrions dire aussi, est-ce que le fait de n'être que le/la digne représentante de deux autres personnes ne nous n'obligerait-elle pas aussi à n'être que la progéniture de deux ou une association des deux, sans pour autant avoir une personnalité à nous.

 

"Tu as le sourire de ta mère et le comportement de ton père !" Mais, toi, qui es-tu ?

 

Si, ce conditionnement que nous subissons malgré nous était réellement l'explication de tous nos mots/maux ? Mais, comme nous n'avons appris à n'être que ça, cela nous contraint autant que cela nous oblige ?

Et, ce serait l'unique raison pour laquelle nous voulons aussi l'imposer aux autres... Pour nous rassurer d'être dans le bon ?

 

Quand vous entendez dans les médias que tels ou tels parents à mis à la porte son enfant, à tuer son enfant, à frapper son enfant, pensez-vous que c'est l'enfant qui est responsable ?

Comment un enfant peut-il être responsable de l'éducation qu'il a reçue ?

 

La réalité, qu'elle vous plaise ou non est celle-ci : "Un parent met son enfant à la porte parce qu'il ne correspond pas aux critères du parent." Point.

 

"Tu dois être comme ça, mon enfant, et si tu ne l'es pas, tu pars."

 

N'est-ce pas aussi la preuve que "nos" parents nous conditionnent aussi à n'être que ce qu'ils souhaitent, eux ? Nous prennent-ils vraiment en compte, dans notre personnalité ?

 

Dans la majeure partie des cas, les enfants vous répondront qu'ils ont été mis à la porte par rapport à leur façon d'être, de penser, qui ne correspondaient pas à ce que les parents pensaient d'eux.

 

Les LGBT+ en première ligne. Puis, les enfants conditionnés à être les dignes représentant parentales qui eux, aimeraient bien faire autre chose que ce que faisaient leurs parents.

 

Nous pourrions aussi le dire, autrement : Ce n'est pas parce que nous partageons la génétique que nous sommes aussi contraints de suivre la "lignée familiale." Ce qui est bon pour les parents n'est pas forcément bon pour l'enfant. Tout comme ce qui est bon pour l'enfant n'est pas forcément bon pour les parents.

 

Et, pourtant depuis des dizaines d'années, nous imposons à nos enfants notre mode de pensée, de vivre, d'être, sans finalement savoir ce que nous, nous sommes. De génération en génération... De maux de plus en plus invisibles et dans le même temps, de plus en plus violents.

 

Nous le voyons aujourd'hui, nos actes, nos mots envers les autres sont de plus en plus cruels. À nous rendre presque "inhumain"... Et pour des soi-disant "êtres humains", c'est ballot d'être inhumain, non ?

 

Pire, nous trouvons presque normal d'être inhumain.

 

"Ben quoi ? Bien évidemment que j'ai mis mon enfant à la porte, il est homo ! Je ne veux pas de ça, chez moi, c'est normal, non !"

 

Inhumain.

 

"Je l'ai tué parce qu'il me volait ma place de parking ! C'est normal, non ? Je l'ai vu, avant !"

 

Inhumain.

 

"Je les ai tués parce qu'ils n'avaient pas la même religion que moi ! C'est normal, non !"

 

Inhumain.

 

Nous sommes devenus normalement des inhumains et nous voyons l'humain comme "anormal"... Le monde à l'envers !

Le tout, sans même nous en apercevoir. Ah ! Ben si ! Quand nous tuons, frappons une autre "personne" c'est que nous sommes inhumains, ou contre les humains, si vous préférez !

 

Êtes-vous contre les humains ? Êtes-vous contre toutes les personnes qui ne sont pas comme vous ? Vous êtes inhumains.

 

Et, quand nous regardons notre "humanité" aujourd'hui, elle n'a strictement rien d'humain !

Et, la seule explication est : Notre éducation et le conditionnement à 'être que ça. Le fruit de notre éducation. Parentale, familiale... Et, même pour se rassurer d'avoir raison, nous en avons même "poussé" tout le reste, la médecine. La preuve question est : Quels sont vos prédispositions génétiques ?

 

En psychologie : "Oui, l'éducation est un problème, mais vous êtes grand maintenant, vous pouvez oublier." Euh ...

En société : Fille de, fils de... Sans famille, rebut de la société.

 

Religieusement aussi. "Crois en moi ou c'est que tu es le diable." Sympa...

 

Remarquez au passage que c'est la même chose que ce que nous apprennent nos parents : "Fais-moi confiance mon enfant pour bien t'éduquer ! (Dans ce monde de brute ?) "

 

Eduquer ! Que je déteste ce mot ! Nous n'éduquons pas un enfant, nous l'élevons. Nous l'élevons à un niveau supérieur à nous-mêmes, et pas au même niveau que nous-mêmes, voir... À un niveau moindre que nous-mêmes, histoire de nous rassurer d'être nous-mêmes.

 

Imaginez que depuis des dizaines d'années, nous sommes majoritairement éduqués à être comme nos parents ou moins que nos parents ?

Nous sommes humainement parlant parties de là.

----

Puis, ---

À force, ---

Nous "descendons" ---

De pas en pas, vers le bas. ---

 

Aujourd'hui, nous en sommes arrivés à une inhumanité presque totale. Tout en bas, de ce que nos ancêtres ont pu être à un moment donné.

 

D'ailleurs, certains d'entre nous se plaignent du manque "d'intelligence" de nos "enfants", mais si "nos" parents étaient déjà en manque ? Et, partant du principe que nous sommes "moins" qu'eux, ou que nous ne pourrions pas arriver à leur hauteur... Nous "descendons" d'un cran à chaque génération.

 

Et, nous en sommes à aujourd'hui. Le manque flagrant d'intelligence, même si certains se pensent les plus intelligents de la terre, la "vraie" intelligence serait peut-être un moyen de ne pas reprocher aux autres ce que nous sommes, non ?

 

Si, vous êtes un homme, avez-vous besoin de le prouver ?

Si, vous êtes une femme, avez-vous besoin de le prouver ?

Si, vous êtes cons, avez-vous besoin de le prouver ?

Si, vous vous pensez violent, avez-vous besoin de le prouver ?

Si, vous êtes un adulte, avez-vous besoin de le prouver ?

Si, vous êtes un enfant, avez-vous besoin de le prouver ?

Si, vous êtes religieux, avez-vous besoin de le prouver ?

Si, vous êtes père, avez-vous besoin de le prouver ?

Si, vous êtes... Tout ce que vous voulez, avez-vous besoin de le prouver ?

À vous ou aux autres ?

 

Alors, pourquoi le faites-vous ?

 

Pourquoi avez-vous le besoin de prouver que vous êtes un bon père de famille, en mettant à la porte votre enfant, simplement parce qu'il ne correspond pas à l'idée que vous vous faites d'être un "bon père de famille" ?

Votre enfant est-il responsable de votre vision de la vie ? Celle que vous avez apprise de vos parents, d'ailleurs. La même éducation que vous avez subie que vous faites subir à votre enfant, sans vous rendre-compte que vous êtes deux à souffrir des mêmes maux.

 

À vrai dire, ceux qui s'en sortent le mieux dans notre "humanité" actuelle, ce sont justement ceux qui ont été mis à la porte de la cellule familiale. Privé du conditionnement éducatif, ils ont dû s'éduquer différemment. En commençant par... Apprendre à se connaître, à accepter la "différence" avec le milieu familial. Enfin, pour ceux qui ont réussi, parce que malheureusement, ces humains-là, ils ont deux choix possibles : Accepter d'être différent ou en mourir. (Dépression aussi pendant de nombreuses années.)

 

Mais, les autres... Ceux qui restent conditionnés à leur éducation ? Ceux qui ne peuvent accepter leur différence et se contraignent à être les dignes représentants de leurs parents ? Qui sont-ils ? Ceux qui nous imposent leur volonté sous peine d'être le diable ? Ceux qui nous imposent leur vision du monde, sous peine de tuer le monde ? Sans se rendre compte que ce sont eux, surtout les responsables de notre inhumanité actuelle ?

Tout comme nos parents ne s'apercevront peut-être jamais du mal qu'ils ont fait, en nous éduquant comme eux, moins qu'eux ?

 

C'est ce que j'appelle : "Le serpent qui se mord la queue, sans s'apercevoir qu'il se mord, tout en accusant sa queue d'avoir mal ou sa gueule de le mordre."

 

Nous sommes deux dans nos corps, et comme nous ne pouvons nous accuser d'avoir eu une mauvaise éducation, nous accusons l'autre... Représenté par les "autres, justement.

 

"Ce que nous imposons aux autres est ce que nous nous imposons à nous-mêmes."

"Les autres, c'est l'enfer."

"Les autres, c'est nous."

 

"Nous ne pouvons nous construire sans les autres" me diriez-vous ? Certes, mais seulement parce qu'ils mettent le doigt sur un "manque" dans notre éducation. Ou un surplus, si vous voulez.

Mais, ils ne sont que la représentation de ce qu'il y a déjà en nous. Quelques parts...

Une autre façon de le dire.

 

Pourquoi vous arrêtez-vous sur certains mots, que ce soit sur les réseaux sociaux ou en lisant quelque chose ? Pourquoi un mot, un seul, vous fait lire toute la phrase, alors que d'autres... Passent "crème" ?

 

Vous lisez réellement toutes les publications qui s'affichent sur Twitter, Facebook et compagnie ? Ou faites-vous défiler les publications jusqu'à qu'une vous attire l'oeil ?

Un mot ou une personne qui vous est chère.

 

Vous êtes-vous demandé pourquoi vous vous attachiez plus à certains mots qu'à d'autres ?

Vous êtes-vous rendu compte que vos réactions, bonnes ou mauvaises, ne révélaient en réalité que ce que vous, vous pensez de la publication, mais en aucun cas, de la publication elle-même ?

 

Si, par exemple, je publie, "Vous êtes les plus cons que la terre ait portées à ce jour !" Quelle va être votre réaction ?

 

(Tiens, je vais le faire immédiatement sur Twitter.

Le premier avec la faute d’orthographe 

Le second, sans faute d’orthographe  

 

J'ai rajouté un sondage qui dure 7 jours, je vais tenter de faire un RT par jour, ou plus. Je vous donnerais le résultat dans une semaine, donc.) (Oups, important, nous sommes le 12 avril 2020)

 

1 - Sondage à 0.jpg
 

 

Et, question subsidiaire : Pourquoi accorderiez-vous du crédit à une personne lambda sur la façon dont elle vous traite ?

En quoi ce que pensent les autres de vous, est-il si important que parfois, vous éprouviez le besoin d'obliger l'autre à penser comme vous ?

 

Tout comme je l'ai écrit plus haut.

 

Si, vous vous savez cons, pourquoi avoir besoin de le prouver ou de l'affirmer ? En quoi les autres sont-ils responsables de votre "connerie" ?

Il est marrant de voir comme certains d'entre nous ont une tendance à reprocher ce qu'ils sont aux autres. Comme si ce qu'ils sont était la faute des autres... En oubliant que sans les autres, ils le sont quand même.

C'est un peu comme lorsque nous comparons l'incomparable, en oubliant l'essentiel.

 

"Oui, mais lui, il est pire que moi." Ce qui fait des deux des "pires" quand même. Mais avouez que nous pourrions faire partie des pires... Là, c'est plus compliqué...

 

Tout comme la phrase que nous lisons si souvent : "J'en ai marre de cette bien-pensance !" Ce qui fait de facto de celui qui l'emploie un mauvais pensant, ou un pensant rien du tout... Mais, là aussi, il est impossible de l'admettre.

 

Il est plus facile de reprocher aux autres ce que nous ne sommes pas, plutôt que de dire que nous le sommes. Vous imaginez demain : "Je suis mauvais pensant, et je l'assume !"

D'accord.

 

Ça changerait peut-être nos comportements, non ?

Affirmer ce que nous sommes ! Assumer ce que nous sommes ! Sans avoir à l'imposer, le reprocher aux autres ! Elle ne serait pas belle, la vie ?

 

Prenons un autre exemple.

 

"Je vous aime ! Qui que vous soyez !"

 

Je vous aime.jpg
 

 

Vous le prendriez comment ? Aussi bien ou aussi mal que le "vous êtes cons" ?

 

(Sondage disponible ici   "Je vous aime." )

(Les deux se suivent)

 

Votre réaction va surtout dépendre de vous, ce que vous pensez de vous. Si, vous vous sentez cons, vous allez tendance à répondre "Bien"... Si, vous vous demandez comment une personne lambda peut oser vous traiter de "con", vous allez avoir tendance à répondre : "Mais qui es-tu ?" Sous-entendu, "toi pour me traiter de la sorte !"

 

Auquel, j'aurais tendance à répondre d'ailleurs : "Et vous, qui êtes-vous pour croire tout ce que l'on vous dit." (Je ne le ferais pas dans le sondage, mais pour ne pas gâcher l'effet de surprise... Mais, je n'en penserais pas moins à chaque fois ;o) Shut, ne le dites pas. Vous êtes des privilégiés, vous connaissez déjà la réponse.)

 

Si, vous pensez que vous l'êtes, et que vous voyez ça comme une "tare", vous allez forcément le prendre mal.

Et, la dernière... "Je m'en fou"... Vous vous en foutez d'être con ou aimé ? Hum !

 

(C'est mignon et très révélateur en même temps, le sondage, je vous aime est en ligne depuis deux minutes, aucune réponse aux sondages, mais "on" m'a renvoyé des coeurs. Certains manqueraient-ils d'amour au point de le prendre d'une parfaite inconnue ? )

 

Mais, revenons à nos "moutons", notre éducation.

 

Tout ce que nous sommes aujourd'hui est en droite ligne de notre éducation, qu'elle ait été positive ou négative, nous sommes les dignes représentants de nos "parents"... Que nous le voulions ou non, aussi d'ailleurs...

 

Le serpent qui se mord la queue... Et, aussi ce qui nous rend de plus en plus inhumains.

A contre sens même de notre humanité humaine.

 

Existe-t-il une solution à ça ?

 

À nous rendre plus humain ? (Han, je ne vous dis pas l'effet que cela fait d'écrire de tels mots.)

À nous rendre plus humain, pour des êtres humains censés être les plus intelligents de la terre...

Cette phrase me fait froid dans le dos, pas vous ?

 

Attendez, il y a même peut-être pire...

 

Notre éducation nous a rendus tellement inhumains que nous préférons tuer l'humain plutôt que de le devenir !

 

En nous. Premièrement, en refusant d'être autre chose que ce qui nous emprisonne.

Les autres, ceux qui nous montrent à quel point, nous ne le sommes pas.

 

"Notre mode de vie tue plus de 500 millions d'espèces animales et végétales. Que faut-il pour éradiquer ce phénomène ?

Tuer notre humanité ! Faire disparaitre les hommes et les femmes que nous sommes, juste pour sauver les autres espèces. Mais, nous changer ? Nous, les plus intelligents de la terre, cela ne nous vient même pas à l'esprit.

 

2005 - 1 - Eradiquer l'humanité Les7Sens LienaDoris.jpg
 

 

Il nous est impossible de changer, de nous adapter, de nous responsabiliser, même. Non, c'est soit nous continuons comme ça et tant pis pour les autres.

Soit, nous mourrons et... Tant pis pour nous...

 

Tout comme nous agissons envers tous ceux qui nous "jugent" mal selon nous.

 

"- Tu vaux beaucoup mieux que ce qui tu me montres de toi !"

" - Oui, mais non ! Je ne suis capable que de ça !" (Soit, tu l'acceptes, soit tu disparais !)

 

Effrayant, non ? Nous en arrivons même à ne plus croire ceux qui pensent que nous sommes meilleurs que ce que nous démontrons de nous-mêmes.

 

Est la seule raison est... Notre éducation !!!

 

Alors, oui, je sais, il y a des parents parfaits !

Alors, oui, je sais, il y a des parents imparfaits !

 

Mais, dans les deux cas, les enfants n'y sont toujours pour rien ! Nous ne sommes pas responsables de l'éducation que nous avons reçue, quelle que soit l'éducation que nous avons reçue.

 

Par contre, nous sommes responsables et entièrement responsables si nous accusons l'autre de notre conditionnement de notre éducation !

 

Fin de la première partie.

 

La suite demain, avec l'évolution du sondage. (Qui finalement aura lieu plus tard.)

 

 

 

1 - Notre éducation est-elle responsable de notre humanité actuelle.

2 - Qu’est-ce que notre éducation a fait de nous ?

3 - Que faire de notre humanité, éducation actuelle ?

4 - Comment retrouver le bon sens à notre humanité ?


12/04/2020
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2 - Qu'est-ce que notre éducation fait de nous ?

2 - Qu'est-ce que notre éducation a fait de nous ?

 

Sociétalement parlant.

 

Une société basée sur l'Avoir.

 

Tout comme nos parents ont raison dans leur éducation, notre société a raison d'être celle qu'elle est aujourd'hui, même si ce qu'elle est aujourd'hui nous oblige autant qu'elle nous contraint.

 

Avoir un travail.

Avoir un couple.

Avoir un enfant.

 

Essentiellement. Si, nous avons ces trois "choses" là, nous sommes les "rois du monde", le primate des "carpettes". Homme ou femme d'ailleurs.

 

Nos parents nous "poussent" dès l'enfance. "Tu seras comme moi, mon enfant." Le même travail, la même famille, les mêmes enfants. La même vie. Quelle que soit la vie de nos parents.

Avoir pour exister. Et, toute notre société tourne autour de ces trois "obligations". Et, même notre intelligence n'est tournée que vers l'AVOIR.

 

Avoir raison. Trouver toutes les excuses et les raisons pour avoir raison, même si cela nous amène à comparer l'incomparable. Même si cela nous permet d'humilier, de manipuler, de soumettre, de tuer l'autre pour avoir raison.

Les violences conjugales, les violences faites aux enfants, les violences faites aux autres ne sont que des violences pour AVOIR ! Avoir un couple, avoir un enfant, avoir ce que les autres n'ont pas, sans se dire que nous pourrions l'avoir par nous-mêmes, juste en "travaillant."

 

L'homme a besoin d'une femme pour avoir un peu de poids dans la société.

La femme a besoin d'un homme pour avoir un peu de poids dans la société.

Les deux ont besoin d'avoir un enfant (ou plusieurs) pour assoir leur place dans la société.

 

Quant au travail, nous en sommes entre la femme à la maison et la femme au travail, grâce à l'évolution des femmes. Mais, elles restent malgré tout celles qui doivent tout gérer. En plus de leur travail, donc. La fameuse charge mentale.

Les hommes restent sur leur position, l'homme de la maison, celui qui doit amener l'argent pour faire vivre la famille. Contraint, obligé, non pas parce que l'homme a envie de le faire, mais parce qu'il DOIT le faire, sous peine de passer pour un "rebut" de la société. Qu'importe le travail, tant que travail, il y a.

 

Les enfants. Ceux que nous éduquons comme nous pour avoir. Enfin, quand nous prenons le temps de les éduquer, parce qu'il est dit que nous devions AVOIR des enfants pour exister, mais il n'a jamais été dit ce que nous devrions faire de ces enfants, une fois que nous les avons. Ils ne nous servent que de faire-valoir à notre existence de parents. Ce qui comme je le disais au chapitre précédent, nous permet aisément de les mettre à la porte lorsqu'ils ne correspondent pas à nos critères.

 

Tout comme nous sommes capables de les tuer, de les abandonner pour les mêmes raisons.

 

"J'ai eu un enfant. Certes, je ne l'ai pas gardé... Mais, j'ai eu un enfant. J'ai le droit à la mention mère/père. Fictive ou réelle. "

 

Ces enfants... C'est nous, aujourd'hui. Ce sont nos enfants, aussi, la façon dont nous les voyons, pour la majeure partie d'entre nous. Et, heureusement pas tous.

 

Avoir un Travail. Que sommes-nous prêts à faire, être pour avoir un travail ? Et, si nous ne l'avons pas ? Comme Avoir de l'argent est aussi une marque de valeur... Le vol, le meurtre, la manipulation, la soumission... Tout nous est possible, juste pour avoir un travail.

 

À faire de longues études, très longues études mêmes, pour apprendre à travailler selon des critères bien définis qui nous poussent eux-mêmes à avoir. L'avocat doit avoir raison pour sauver son "prestataire." L'important n'est plus, est-ce qu'il est coupable ou non, est-ce qu'il a fait le geste de trop qui a amené à... Non, quoi qu'il est fait, tuer, voler, manipuler, l'avocat le fera sortir parce qu'il a appris qu'avoir raison faisait de lui un meilleur avocat.

 

Avoir un travail. Pole emploi et toutes les associations qui oeuvrent pour nous aider à trouver un travail. L'important n'est plus les capacités que nous avons pour travailler, mais juste travailler.

 

"Vous êtes boucher ? Je n'ai pas de travailler en boucherie, par contre, poissonnier, c'est possible. La seule différence finalement, c'est l'animal que l'on découpe."

 

J'extrapole peut-être, mais, que le travail se situe à 150 km de notre "habitat" ou qu'ils ne correspondent pas à notre formation de "base", l'important est de travailler, même si cela vous oblige à faire un travail bien en dessous de vos capacités. Et, même pas vos capacités apprises, mais vos capacités innées.

Combien sommes-nous à avoir un travail dans lequel nous nous faisons "chier ? Combien sommes-nous  à avoir un travail "alimentaire" ? Combien sommes-nous à avoir hâte que la journée se termine pour rentrer chez soi et "décompresser" ?

 

Combien de nous aiment leur travail ? Combien d'entre nous ont un travail qu'il est rend heureux ? Et, même s'ils doivent leur temps de travail est supérieur à la "loi" ? De l'agriculture à directeur de petite entreprise aujourd'hui, le temps de travail est bien supérieur à 35/40h...

 

Et, pourquoi voulons-nous passer le moins de temps possible au travail et en contrepartie qu'il nous rapporte plus ? Justement parce qu'avoir un travail est essentiel, mais il ne faut pas abuser, non plus !

Une scène à "pole-emploi" (ou associé) pourrait donner ceci :

 

- Bonjour, je suis mécanicien.

- Il n'y a pas de possibilités ici, mais, à 500 km/h, j'ai ce qu'il vous faut.

- Mais, cela m'oblige à déménager. J'ai une famille. Ma femme travaille. Mes enfants sont à l'école... Je ne peux pas accepter.

Deux solutions :

- Vous êtes radiés, parce qu'en fait, vous ne voulez pas travailler.

- Il fallait faire autre chose de votre vie. Ou quitter votre femme. Fallait penser avant ! Maintenant, ce choix ne vous appartient plus."

 

Il ne nous appartenait déjà pas avant, non plus... Sinon, nous ne serions pas là...

 

Tout comme lorsque nous perdons un emploi, qu'importe la raison, notre principale "peur" est de nous retrouver sans "rien." Sans existence. Certains en arrivent au suicide, juste pour ne pas devenir des "rien." Le travail prend la place sur notre propre notion de vie. Tout comme nous sommes capables de nous mettre en danger pour arriver à l'heure au travail. Combien sommes-nous à avoir des accidents du travail, que ce soit sur le "chemin" ou dans l'entreprise même, juste parce... Nous avons un travail certes, mais il est imposé plus qu'inné... Alors, oui, parfois, nous oublions l'essentiel. Nous, notre vie. Parce que la seule chose qui nous permet d'exister, ce n'est pas le travail, ce ne sont pas les enfants, ni même le couple, mais simplement notre vie. Notre être.

 

Et, aujourd'hui, notre être a très peu de valeur face au travail, à la famille, à la société... Et, même face à la religion.

Et, si nous avions créé la religion pour nous aveugler un peu plus sur cette notion d'avoir pour exister ? Comme pour nous rendre cela normal ? La normalité actuelle d'ailleurs.

 

Travail. Couple. Enfant(s). Religion.

 

Nous avons un travail, un couple, un ou plusieurs enfants et une religion, nous sommes les rois du monde.

Il nous manque une seule de ses "choses", non seulement, nous nous sentons en manque de quelque chose par rapport aux autres, mais en plus, les autres nous le font bien comprendre.

 

"Toi, tu n'as pas de travail, tu n'as pas le droit de parler."

"Toi, tu n'as pas d'enfant, tu n'as pas le droit de parler."

"Toi, tu n'as pas de couple, tu n'as pas le droit de parler."

"Et, en plus, tu es malheureux, forcément, puisque tu n'as pas tout ça !"

 

Nous nous sentons aussi malheureux parce que nous n'avons pas ça. Double sentence !

 

Notre société actuelle est basée sur : 

- Avoir un travail. Qu'importe le travail. Même s'il est le plus dégradant pour notre être. Tant que nous travaillons, nous avons au moins une petite existence.

 

- Adopte un mec. "Un couple" mais comme les hommes n'ont pas l'habitude de faire des efforts, autant les adopter pour ce qu'ils sont... Ou pas...

 

- Avoir un enfant. D'abord réservé à tous les couples hétérosexuels justement parce qu'avoir un enfant est important... Et, comme homosexuel ou hétérosexuel, nous avons le besoin d'avoir pour exister... Pourquoi seulement les hétéros ?

 

Qui n'est qu'une capacité de nos possibilités à être, mais jamais une obligation. Tout comme être en couple n'est pas, non plus une obligation.

"Il vaut mieux être seul que mal accompagné." Il vaut mieux être seul que de subir le bon vouloir de l'autre juste pour être avec l'autre.

Tout comme il vaut mieux avoir un travail seul pour ne plus être jugé pour nos compétences acquises et qui nous font plus "chier" qu'autre chose.

Tout comme il vaut mieux élever seul son enfant, si c'est pour qu'il soit mal aimé par l'un ou l'autre.

 

Tout en ayant ce sentiment invisible que nous avançons à l'aveugle... Sans existence, bancale, même parfois. Les dépressions. "Je me bats de toutes mes forces pour avoir une existence, même si cette existence ne me convient pas, mais je ne sais pas faire autrement."

 

Les vrais dépressifs ne sont peut-être pas ceux que l'on croit... Les vrais dépressifs se sont ceux qui sont capables de tout pour avoir. Certainement pas ceux qui commencent à comprendre qu'avoir... Ne sers à rien, si nous ne sommes pas, avant...

 

Le problème étant que notre société, toute notre société est crée pour nous rassurer d'avoir. De la psychologie à Pole emploi et même la philosophie... La médecine... La politique... Tout, absolument tout ce qui nous entoure aujourd'hui, nous pousse à avoir et à tout faire pour avoir, impunément.

 

Impunément, parce que nos actions se font au détriment d'autres êtres humains comme nous qui ont juste, selon nous, moins que nous... Ou ne doivent pas avoir autant que nous ou pire... Plus que nous.

 

Vous êtes-vous demandé ce qui vous poussez parfois à avoir raison sur les autres ? Qui que soit ces autres d'ailleurs. Enfant, femme, homme, ami(es), ennemi(e)s, personne lambda sur internet, chien, chat, lion, arbre, fleur... Qu'est-ce qui vous pousse à avoir raison sur eux ? Si ce n'est ce besoin d'existence ? Comme s'il était impossible d'exister sans ça.

 

Et, pourtant, vous êtes là. Avec ou sans. Non ? Même si, vous n'êtes pas très heureux, même si vous êtes le plus heureux du monde, vous êtes là. Individuellement, sociétalement, religieusement, politiquement, rationnellement, raisonnablement... Vous êtes là.

 

Et, tant que vous êtes là, tout est possible. Absolument tout.

 

Et, comme nous avons parfaitement exploité le pire de notre humanité, il serait peut-être d'exploiter le meilleur. Qui sait, cela pourrait nous rendre plus... Humain...

 

 

1 - Notre éducation est-elle responsable de notre humanité actuelle.

2 - Qu’est-ce que notre éducation a fait de nous ?

3 - Que faire de notre humanité, éducation actuelle ?

4 - Comment retrouver le bon sens à notre humanité ?


14/04/2020
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3 - Que faire de notre éducation, de notre humanité actuelle ?

3 - Que faire de notre humanité, éducation actuelle ?

 

La changer me paraît une évidence. Non ?

 

Actuellement, nous sommes surtout en train de nous "entre-tuer" juste pour avoir raison, quelle que soit cette raison.

Jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un ?

 

Le problème est que nous pensons aussi qu'il nous est impossible de changer. Comme si nous pensions être arrivés au bout de toute évolution. C'est l'unique raison pour laquelle nous demandons aux autres de changer, sans nous rendre compte que si nous, nous sommes incapables de changer, les autres sont comme nous.

 

En tout cas, certains sont comme nous, dans l'incapacité de penser différemment. Et, certains autres ont passé ce cap et ne veulent plus changer, ils sont déjà en train de le faire...

 

C'est la fracture qui existe actuellement dans notre humanité, tout entière ! Et, en nous même. Tirailler entre ce que nous sommes et notre incapacité à changer et tous les autres qui nous montrent qu'un autre "monde" est possible.

 

Le "Nouveau" Monde, "l'Ancien" Monde. Le passé, le futur. Et, tout dépend d'une seule chose. Notre présent.

Que sommes-nous prêts à faire pour changer notre présent et rendre ainsi notre futur meilleur ?

 

 - "Subir, c'est hors de question !"

Nous subissons déjà notre société qui nous impose d'Avoir pour exister.

 

- "Je ne peux plus/pas changer !"

Alors, laissez les autres faires. Donnez votre avis sur vos peurs, vos incapacités, cela pourra toujours aider ce qui osent pour éviter des erreurs, mais n'imposer pas vos incapacités à croire que tout peut être mieux qu'aujourd'hui et surtout qu'hier !

 

- "Les autres sont dangereux !"

Pas plus que de rester immobile.

....

 

Le futur n'est pas l'ensemble de nos peurs ! Ni même l'espoir de toutes nos croyances. 

 

Mais seulement ce que nous en ferons. Si, aujourd'hui, vous vous pensez incapable de changer, alors le futur ne changera pas. Est-ce une bonne chose ? Apparemment non, puisque nous allons vers une mort certaine, humainement parlant. Via même notre propre éradication. Même pas les autres, seulement nous. Autant prendre un flingue maintenant, et se tirer une balle dans la tête, parce que c'est exactement ce qu'il va nous arriver si nous restons tels que nous sommes aujourd'hui.

 

Un flingue ou un virus... #Coronavirus.

 

Une autre façon de démontrer que notre humanité va dans le mauvais sens.

Notre dictionnaire. Les mots sont définis, nous définissent par rapport à ce que la société pense de nous. Comment elle nous "ressent"...

 

Homme en 1980 : Être doué d'intelligence. (Ref : Larousse - 1980)

Homme en 2020 : Primate qui se tient debout (Ref Larousse en ligne, aujourd'hui)

Que serons-nous en 2060 ? Si, nous passons d'être doué d'intelligence à primate ? Des vers de terre ? "Mort" ?

 

Intelligence en 1980 : Faculté de comprendre.

Intelligence en 2020 : Ensemble des fonctions mentales.

Que deviendra-t-elle en 2060, si nous faisons que nous servir de ce que nous savons, sans comprendre ce que nous savons ?

 

Connaissance en 1980 : Activité intellectuelle

Connaissance en 2020 : Action.

Que deviendra notre connaissance, en 2060, si nous ne faisons qu'agir en nous basant uniquement sur ce que nous savons, sans autre activité intellectuelle, comme la compréhension de nos actions, par exemple ?

 

Comprendre en 1980 : Avoir en soi.

Comprendre en 2020 : Faire entrer.

Que deviendra notre compréhension en 2060, si nous ne faisons que "faire entrer" des informations sans comprendre ce que nous faisons entrer.

 

Et, si notre savoir, du plus grand au plus petit n'était qu'un poids qui nous empêcher d'apprendre, de comprendre ce que nous avons déjà en nous ?

 

Savoir en 1980 : Être instruit dans quelque chose

Savoir en 2020 : Avoir appris quelque chose.

Que deviendra notre savoir en 2060, si nous nous servons seulement de ce que nous avons appris ?

 

J'aime beaucoup aussi le "être" à "avoir" révélateur de notre société actuelle basée sur Avoir pour exister.

Alors, qu'en 1980, nous avions encore la notion d'être pour exister.

 

Question subsidiaire :

Une évolution doit-elle se faire pour être pire que ce que nous étions ou meilleure que ce que nous sommes ?

 

Parce qu'actuellement, c'est exactement ce qu'il se passe, nous allons vers le pire, impunément.

Et, presque joyeusement.

 

L'instinct de survie du primate. Eux plutôt que "moi" sans avoir les capacités d'être "moi."

 

C'est ce que j'appelle : Le serpent qui se mord la queue, en accusant sa gueule de le mordre ou sa queue d'avoir mal, sans se rendre compte qu'il se mort lui-même.

Remplacez le mot "serpent" par "humanité" ou même par "être humain" ,  "primate", "vous" !

 

Notre humanité, nous tous, tous ensemble, nous nous mordons, nous nous tuons, nous nous manipulons, nous nous volons, nous nous violons, aussi, nous nous disparaissons... Aussi bien, entre nous, que nous-mêmes.

Nous avons cette parfaitement habitude d'aller que vers ce qui nous fait du mal. Tout en accusant les autres d'avoir mal, sans nous rendre compte que nous nous faisons mal, tout seul.

 

Pire ? Si, c'est possible ! Nous rejetons aussi de facto tout ce qui pourrait nous faire du bien. Tout ce qui pourrait nous permettre de ne plus avoir mal, de ne plus souffrir... La seule raison étant notre éducation. Nous sommes éduqués ainsi.

Nous sommes capables de mettre tous les autres en doutent, quoi qu'ils disent, quoi qu'ils fassent. Sans nous rendre compte que la seule personne qui doute, c'est nous-mêmes.

 

Pire ? Si, c'est possible. Si, nous, nous doutons, c'est peut-être parce que quelques parts, nous savons que nos certitudes ont tort.

 

Si, vous êtes un homme, avec la certitude d'être un homme, pourquoi avez-vous besoin de le prouver en soumettant, manipulant, tuant l'autre pour vous prouver que vous êtes un homme ? C'est bien que votre certitude d'être homme n'est pas si certaine que ça, non ?

 

La vision de nous-mêmes.

Nous sommes aveugles à nous-mêmes.

Nous sommes à contresens de nous-mêmes.

Nous sommes sourds à nous-mêmes.

Nous sommes inconscients à nous-mêmes.

Nous sommes idiots par nous-mêmes.

Nous sommes "rien" à cause de nous-mêmes.

 

Et, pourtant... Nous avons cette sensation que nous pourrions être différents. Et, c'est peut-être grâce à ça, que nous avons eu chance de pouvoir changer. C'est peut-être seulement grâce à cette... Intuition de nous-mêmes que nous pourrons arriver à dépasser cette mauvaise impression de nous-mêmes.

Mais, il est vrai aussi que pour ça, il nous faudrait une méthode, une autre éducation de nous-mêmes qui pourrait nous aider à devenir nous-mêmes.

 

Il en existe déjà des tas et des tas. De la Sophrologie à la nouvelle psychiatrie, en pensant par d'autres "méthodes", d'autres courants... Certains d'entre nous ont dépassé ce qu'ils savaient pour comprendre qu'ils étaient. Et, ce depuis des centaines et des centaines d'années.

Mais, beaucoup aussi ont fait comme les "autres". Creuser dans un seul sens. Tout comme nous voyons aujourd'hui notre humanité que dans un seul sens.

 

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(Dessin fait par moi-même, merci d'être indulgent)

 

Il serait temps de remonter à la surface et d'unir peut-être tout ce que nous savons.

Il serait temps de nous retrouver pour nous permettre de remonter à la surface, ensemble.

 

Tous ensembles, mais aussi, nous-mêmes, individuellement.

 

Et, la seule "chose" dont vous avez besoin, c'est nous-mêmes et une petite dose d'acceptation de nous-mêmes. Qui que nous soyons.

 

L'important n'est pas ce que vous êtes, mais ce que vous pourriez devenir.

L'important n'est pas d'être con, mais de le rester, surtout si cela nous fait plus de mal que de bien, non ?

 

Et, la seule personne qui peut vous permettre de changer, la seule personne qui peut parfaitement vous diriger, c'est vous-mêmes. C'est nous-mêmes.

 

"Je"

 

Et, la seule raison est que nous sommes tous, absolument tous différents, non seulement d'aspects, mais aussi de compétences, de capacités, d'envies, de besoins...

 

Chacun sa place dans notre humanité, mais chacun aussi sa réelle place qui le rend utile à lui, mais aussi à tous les autres.

Être, au lieu d'avoir. Et, là peut-être, surement même, nous arrêterons d'accuser les autres d'être à notre place et d'avoir plus que ce que nous, nous avons en étant à notre mauvaise place...

 

La suite, demain. 

 

1 - Notre éducation est-elle responsable de notre humanité actuelle.

2 - Qu’est-ce que notre éducation a fait de nous ?

3 - Que faire de notre humanité, éducation actuelle ?

4 - Comment retrouver le bon sens à notre humanité ?


15/04/2020
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4 - Comment retrouver le bon sens à notre humanité

4 - Comment retrouver le bon sens à notre humanité ?

 

La seule personne qui peut trouver le réel sens à sa vie, c'est nous. Vous. "Je."

Qui est le mieux placé que vous-mêmes pour savoir ce que vous souhaitez vraiment dans votre vie ? Dans votre être ?

 

Les autres ? De vos parents à la personne lambda, à Dieu, même ?

Ou vous ?

 

Imaginez. Aujourd'hui, vous êtes dans un tunnel, au fond du tunnel (trou ?)

Nous sommes tous, individuellement, au fond d'un tunnel, sombre, mal éclairé, ou très peu. Quelle est la seule chose que nous sommes certains de posséder pour nous aider à remonter à la surface, vers la "lumière" ?

 

Nous. "Je."

 

En nous servant de la seule chose que nous sommes : Des êtres humains à part entière, doués d'autant de sens que d'intelligence.

 

Vous avez bien vos sens avec vous ? La vue, l'odorat, l'ouïe, le goût, le touché, les 5 plus évidents. Ce que vous voyez, ce que vous sentez, ce que vous entendez, ce que vous goûtez, ce que vous touchez.

Dans un sens comme dans l'autre. Vous décidez ce que vous voulez, voir, sentir, entendre, goûter, toucher. Et, ce que vous voyez, sentez, entendez, goûtez, touchez malgré vous.

 

Malgré vous. Vraiment ? Et, si ce que vous voyez [...] malgré vous, était un autre sens qui vous permettez de le voir, entendre, etc. ?

 

L'instinct. Pas l'instinct de survie, comme le pense l'homme-primate, quoi que dans un sens si, mais il ne concerne pas que la survie. Si, l'instinct "inconscient" que nous possédons tous "poussait" notre être à aller vers son "bonheur" ? Bonheur ou place, dans notre société, notre humanité.

 

Cela n'en ferait pas notre sixième sens ? Ce qui expliquerait aussi parfaitement la dualité en nous. D'un côté, ce que nous devrions être, sans notre éducation sociétale actuelle et de l'autre, ce que nous sommes avec notre éducation sociétale.

 

Tout comme notre humanité actuelle, scindée en deux, entre ceux qui veulent rester comme avant et ceux qui espèrent un autre mode de vie.

 

Tout comme ce mal-être que nous ressentons tous, au fond de nous, sans malheureusement parfois en être conscients. (Dans ces cas-là, nous le reprochons aux autres.)

Pour le découvrir, il y a un exercice très facile à faire et que nous faisons déjà, sans même nous en rendre-compte. La lecture. Les réseaux sociaux.

 

Est-ce qu'un jour, vous vous êtes demandé pourquoi certains "mots" vous "sautaient aux yeux, alors que d'autres, pas du tout.

 

Prenez un journal, allez sur les réseaux sociaux. Est-ce que vous lisez tous les articles, en partant de la première ligne du journal, jusqu'à la fin, comme un livre ? Est-ce que vous lisez toutes les "une" de commentaire sur les réseaux sociaux ? Ou laissez votre regard se promener jusqu'à tomber sur un mot qui vous interpelle.

Allez-y, journal ou réseaux sociaux. Prenez les 10 premiers mots qui vous "sautent" aux yeux. Notez-les, ils pourront vous être utiles, plus tard.

 

Tout comme, je pourrais vous demander aussi, qu'est-ce qui vous a permis de me lire ? De lire, tout ce que je viens d'écrire jusque là, c'est la même chose.

L'instinct. Tout ce que nous faisons aujourd'hui, dans le bien comme dans le mal, provient de notre instinct.

 

L'instinct, la vue, l'odorat, l'ouïe, le goût, le touché. 6 Sens.

 

Et, ce que nous en faisons. Ce que nous en comprenons, ce que nous en pensons... Le 7e sens. "Je"

C'est bien beau d'avoir des sens, mais si nous ne savons pas nous en servir... Si, nous ne leur donnons pas une "explication", ils ne nous servent pas à grand-chose, non ?

Au fond de notre tunnel, mal éclairé, si notre instinct ne nous pousse pas à sortir, est-ce que les autres sens vont le faire ? Et, si nous écoutons notre instinct et décidons de sortir du trou, nous allons nous servir de nos autres sens pour le faire. La vue, pour regarder où l'on marche. L'odorat, un air différent que celui où nous sommes. L'ouïe, pour écouter soit le silence, soit l'activité qu'il pourrait avoir... Etc.

Et, grâce à toutes ses informations, nous allons commencer à remonter à la surface. En utilisant continuellement tout nos sens, le toucher, pour les parois que l'on a à gravir, par exemple. Tous nos sens seront en alertes. Et, nous nous sortirons de ce trou, grâce à nos sens et ce que nous en ferons.

 

Les 7 Sens.

 

L'instinct, la vue, l'odorat, l'ouïe, le goût, le toucher, et ce que nous en faisons.

 

Et, comment prouvait qu'elles ont leurs propres intelligences ? Demandez à tous ceux et celles qui ont perdu un sens ou à qui il manque un, de sens. Ils vous le diront d'eux-mêmes, les autres sens compensent.

Comme le malvoyant développe "d'instinct" son toucher pour pouvoir lire le braille. Il apprend à son toucher à être plus perceptible, si vous voulez, mais dans les deux cas, cela prouve bien que nous pouvons apprendre à nos sens ou de nos sens...

 

Autre exemple. La "chance" de trouver des pièces de monnaie dans la rue, par terre. Ne serait-ce pas notre "vue" et notre "instinct" qui nous les montrent ?

 

Tout comme le photographe de la nature, qui va prendre le temps de faire "LA Photo" ! Certes, il va peut-être en faire quelques-unes avant ou après, mais... Il l'aura la Photo ! (Je ne parle pas du paparazzo qui va en prendre 100 pour une, mais bien celui qui va en prendre une seule ou 5.)

 

Tout comme la madeleine de Proust. Une odeur qui vous renvoie à un souvenir ou vous guide pour aller vers votre convoitise.

 

Tout comme nos oreilles qui vont nous guider vers un bruit suspect ou au contraire, auquel nous aimerions participer.

Tout comme la saveur que nous donnons à tout ce que nous mangeons. Manger des "criquets" par exemple. Dans les pays occidentaux, ce n'est pas dans notre "nature", alors quand nous les voyons, d'instinct nous pensons qu'ils auront mauvais goût. Mais, tant que nous n'aurons pas vraiment goûté, en serons-nous certains ?

Tout comme ce qui nous touche, au plus profond de nous, ne touche pas les autres de la même façon. Tout comme ce qui nous touche n'est révélateur que de nous-mêmes. Tout comme certains ressentent le froid et pas d'autres. Idem pour le chaud. Demandez à un serveur de restaurant qui porte à longueur de service des assiettes chaudes. Et, demandez à un "stagiaire" de porter la même assiette. L'un, par apprentissage et habitude aura une tolérance à la chaleur bien différente que l'autre.

 

Et, je ne parle pas de ceux et celles qui naissent avec un sens inné que nous appelons "Don." L'oreille musicale. Les "nez". Et, même le goût, le toucher... Tous nos sens sont innés, certains plus que d'autres. Et, encore mieux, nous pouvons aussi apprendre à nos sens.

 

Tout ce que nous faisons aujourd'hui, la façon dont nous agissons avec les uns, avec les autres et même avec nous-mêmes, n'est issu que de la perception de nos sens. Si, vous ne faites que regarder, et que vous avez appris à ne voir que le mal... Les 10 mots que vous avez choisis, un peu plus tôt, seront pour la plupart des "mots" qui ont touché vos "maux". Nos Mots trahissent nos Maux quand nous les lisons et quand nous les exprimons. Et, si nous n'allons que dans un sens, en ne faisant que voir ce qui nous fait du mal... Nous entrainons aussi tous nos autres sens à ne faire que ça. À se trouver des excuses et des raisons de ne voir, entendre, ressentir, savourer tout ce que nous pensons être "mal"... Pour nous.

 

Sans jamais se dire que ce qui est "mal" pour nous, n'est pas forcément "mal" pour les autres.

 

Sans jamais se dire que ce qui est "bien" pour nous, n'est pas forcément "bien" pour les autres.

 

Que se passerait-il demain, si vous acceptiez seulement que ce qui est "bien" ou "mal" pour vous, ne le soit que pour vous ?

 

Déjà, vous éviteriez d'obliger les autres à penser comme vous et à démontrer par tous les moyens que les autres se trompent de penser différemment de vous. Jusqu'à les violenter pour accepter ce que VOUS vous pensez.

Vous retrouvant seul avec votre "mal-être" ou votre "bien-être", dans l'incapacité d'en faire profiter les autres, que se passerait-il ? Vous profiteriez de votre "sensation" ?

 

- "Hé ! Regardez, je suis malheureux ! Faisez-tous comme moi !"

 

- "Hé ! Regardez, je suis heureux ! Faisez-tous comme moi !"

 

Imaginez surtout que rien que le fait d'accepter ce que nous sommes pourrait déjà éviter toutes les violences faites aux autres pour leur imposer ce que nous sommes.

 

En mal comme en bien.

Et, si vous, vous croisez une personne qui vous dit : "Hé ! Je suis malheureux, viens, je vais te montrer comme on fait." Vous iriez ?

 

Je n'aime pas les suppositions, mais je vais pourtant émettre celle que vous n'iriez pas sciemment, consciemment vers le "mal". Si ?

 

Alors pourquoi le faites-vous aujourd'hui ? Dans la liste des 10 mots, combien sont issus de "une" qui vous met légèrement en colère ou totalement en colère ? Que ce soit un seul à tous... Votre "oeil" s'habitue à ne voir que le mal... J'espère cependant que tous les mots vous procurent du bonheur. S'il vous plaît, "rassurez-moi" ! Mais, je doute. Il y en aura toujours un. Au moins, un.

 

La seule raison est que nous avons appris à voir le mal. Nous apprenons dès la naissance à ne faire confiance qu'aux autres. Nos parents en première ligne. Et, nos parents ne sont pas parfaits. Et, nous, enfants, qu'ils soient parfaits ou pas, du moment où nous devons leur faire confiance plus qu'à nous, nous perdons peu à peu la notion de nous-mêmes.

 

En naissant, nous apprenons le monde à travers les expériences de nos parents, à travers le vécu de nos parents. Une fois, au contact des autres, enfants ou adultes, nous percevons les différences. Un parent plus "cool", un parent "moins" cool. Et, surtout, ce que nous, enfant, nous aurions préféré. Cela ne veut pas dire que nous l'aurions mieux "vécu", mais cela implique que nos parents auraient pu faire mieux ou pire, et dès que nous mettons en doute nos parents, nous perdons aussi la confiance qu'ils ont mise en nous.

 

Il se passe la même chose avec la société. C'est le même principe. La société est là pour nous "aider" mais si elle ne le fait pas, alors que nous avons confiance en elle... Nous perdons notre propre confiance.

Et, c'est exactement la même chose pour la religion. Dieu doit nous sauver... Et, s'il ne le fait pas. Nous avons beau appeler ça une épreuve de Dieu, il n'empêche que si nous ne la surmontons pas, ce n'est pas lui, et la confiance en lui, que nous mettons en doute... Mais, la notre. Alors, qu'au départ, nous n'avons surtout rien demandé et surtout pas une épreuve de Dieu... Le serpent qui se mord la queue...

 

Tout ça parce qu'on nous apprend d'abord à faire confiance à nos parents, aux autres. Inconsciemment, si vous voulez. Implicitement, si vous voulez. Aveuglement, aussi.

Aujourd'hui, ce qui nous fait du mal, c'est surtout notre perte de confiance "humaine." En nous, et aux autres. En nous, parce que finalement, nous ne l'avons jamais eu et aux autres, parce que personne n'est parfait !

 

Dès notre naissance, nous partons dans le mauvais sens de nous-mêmes. Seulement voilà, nos sens eux, s'adaptent aux deux. Notre être qui est né et celui qui est éduqué. Parfois, l'un surpasse l'autre. Mais, l'autre est toujours présent.

Toutes nos angoisses d'aujourd'hui ne sont juste que la dualité entre ses deux "personnalités", l'une que l'on a appris à être et l'autre ce que nous devrions être.

 

La confiance en nous dépend de celle qui a le dessus.

 

La haine en nous dépend de celle qui a le dessus.

 

Et, ce dans chacun de nos sens...

 

Aujourd'hui, que faire ?

Tout est une question de choix.

 

Voulez-vous rester haineux ou vous faire confiance ?

 

C'est le prochain chapitre.

 

 

1 - Notre éducation est-elle responsable de notre humanité actuelle.

2 - Qu’est-ce que notre éducation a fait de nous ?

3 - Que faire de notre humanité, éducation actuelle ?

4 - Comment retrouver le bon sens à notre humanité.

5 - Tout est une question de choix (A venir ) 

 


21/04/2020
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5 - Tout est une question de choix !

5 - Tout est une question de choix !

 

 

 

Nous avons donc deux personnalités en nous. Celle qui a été éduquée et celle qui aurait dû être sans l'éducation que nous avons reçue.

 

Cette pensée pourrait déjà expliquer d'elle-même cette boule aux ventres que nous ressentons. La sensation que nous pourrions être ailleurs. Sans forcément si cet ailleurs serait mieux ou pire, mais certainement pas à notre place. Elle est plus moins visible, elle est plus moins ressentie, elle est plus moins entendue, elle est plus ou moins consciente... Nous cherchons soit à nous rassurer d'être à notre place, par "peur" d'aller ailleurs soit à aller vers cet ailleurs, sans savoir comment y aller.

 

Toutes nos angoisses actuelles pourraient s'expliquer par ce combat perpétuel en nous. Que nous avons tendance à reprocher aux autres parce que notre éducation ne nous a pas appris à avoir conscience de nous. De ce qui nous fait du mal tout comme ce qui nous fait du bien.

 

Tout comme l'enfant qui a besoin de son bibi quand il a faim et que le parent préfère lui donnait à heure fixe. L'enfant apprend que ce n'est pas son corps, ses sens qui commandent, mais le sens des autres... Une fois adulte, l'enfant aimerait bien qu'enfin, il soit celui qui dirige, qui impose son sens... Lui que l'on a si brimé dans son enfance... Mais, en oubliant justement que le conditionnement qu'il a reçu enfant fait de lui l'adulte qu'il est. Et, maintenant, qu'il peut dire que Tous les autres ont ... tort, il ne se retient pas de lui dire, de l'imposer par tous les moyens, jusqu'à la violence, même parfois. Envers lui ou envers les autres.

 

C'est un comportement que nous retrouvons malheureusement partout autour de nous. Celui qui veut imposer sa "pensée", mais sans se rendre compte que sa pensée le contraint lui plus que les autres.

 

"Je suis un homme ! Je dois agir comme un homme. L'homme est un primate, soit, je suis un primate."

 

"Je suis un parent ! Je dois avoir des enfants ! Et l'enfant doit me ressembler, sinon... Ce n'est pas mon enfant !"

 

"Je suis une personne à part entière ! On doit m'écouter comme une personne à part entière. Même si, je suis personne !"

 

Ce que nous imposons aux autres est avant tout ce que nous nous imposons à nous-mêmes !

Et, tous nos mal-être proviennent de là.

 

Tout doit venir à nous, sans que nous bougions d'une once.

 

Alors que pour être heureux, bien, en paix, tout doit partir de nous. De ce que nous sommes vraiment, de la personne qui est née, sans être éduqué, conditionné à la pensée des autres, quelle que soit cette pensée d'ailleurs. Oui. Non.

 

"Je te vois. Je ne te vois pas."

"Je te sens. Je ne te sens pas."

"Je t'entends. Je ne t'entends pas."

"Tu me conviens. Tu ne me conviens pas."

"Tu me touches. Tu ne me touches pas."

 

Une sorte de : "Soit tu es avec moi, soit tu es contre moi !"

 

Sans se demander pourquoi. Sans être conscient que notre avis sur les autres dépend essentiellement du besoin de se rassurer sur qui nous sommes ou au contraire le besoin de nous mettre en doute.

Sans se dire qu'il y aurait aussi une troisième solution. Les autres sont ce qui veulent tout comme moi, je suis qui je veux.

 

Mais, qui suis-je ?

 

La personnalité qui a été éduquée, la personnalité qui ne l'a pas été ? Et, surtout comment faire la différence entre les deux.

En reprenant l'image du tunnel dans les chapitres précédents, dois-je avoir la lumière sur moi, sur "mon front" pour sortir du tunnel ou dois-je espérer que le chemin vers la sortie soit indiqué ? Dois-je faire confiance aux autres pour me guider ou dois-je me faire confiance ?

 

Tout dépend de vous, c'est ce choix-là le plus important de tous. Le seul que nous devons faire.

Suivre les autres, sans se poser de question, même si cela nous contraint. Puisque ce n'est pas notre choix.

Suivre ses propres pas, même si parfois nous faisons le mauvais. Conscient que nous pouvons nous tromper de choix.

 

Les 7 Sens.

Soit tout nos sens partent de nous-mêmes et nous aident à devenir ce que nous devrions devenir.

Soit nos sens nous retiennent et nous imposent ce que nous sommes, sans capacité de devenir autre chose.

Les 7 Intelligences liées à nos sens ?

 

L'instinct, l'intelligence instinctive. Que devons-nous espérer ?

La vue, l'intelligence relationnelle. Que devons-nous voir ?

L'odorat, l'intelligence émotionnelle. Que devons-nous sentir ?

L'ouïe, l'intelligence stratégique. Que devons-nous entendre ?

Le goût, l'intelligence rationnelle. Que devons-nous penser ?

Le toucher, l'intelligence intérieure. Que devons-nous apprendre ?

Le 7e, l'intelligence spirituelle ? Que devons-nous croire ?

 

 

Notre dualité pourrait être ainsi par rapport à nos intelligences sensées.

 

L'intelligence instinctive espère que nous aurons une vie heureuse. Elle pousse notre instinct à voir, entendre, sentir ce qui nous ferait du "bien". Elle nous encourage à aller vers ce qui nous fait plaisir, ce qui nous touche au plus profond de nous. Grâce à ça, nous avons confiance en nous pour arriver à ce but.  Notre instinct nous guide dans ce sens.

 

Une fois arrivée à notre rêve. Un travail qui nous plaît, un couple amoureux et pourquoi pas des enfants pour combler ce bonheur. Nous en sommes plutôt modestes. Aujourd'hui, nous appelons ça "privilège", aussi. Privilégiés d'avoir suivi son instinct.

 

Seulement voilà, actuellement nous éducation nous pousse à acquérir. La "normalité." Manger à heure précise pour le bien-être des enfants. Dormir à heure précise pour le bien-être des enfants. Ou le conditionné pour plus tard et les heures "basiques" de travail. 8 h/ 12h/16h/20h. Jusqu'au fameux "avoir pour exister."

 

Travail, couple, enfant. Travail "normal", couple "normal", enfant "normal" et vous serez un homme, une femme, selon votre sexe.  Nous avons été éduqués ainsi, nous éduquons aussi nos enfants ainsi.

"Dis, parent, je suis sûre que je peux faire mieux que ça... " "Oui, mais non, c'est pas possible mon enfant... Tu ne peux avoir mieux que nous."

 

"Sinon, cela voudrait dire que nous aussi, nous aurions pu, mais ? Non, non, impossible !"

"Tu seras comme moi, mon fils, ma fille."

 

Enfant, nous avons l'instinct de ce que nous pourrions devenir, dans toute notre enfance, si nous avons même de la chance ou des parents qui parfois, nous aident dans ce sens, nous écouterons notre instinct, et lui-même sera écouté.

Parfois, nous faisons aussi une "crise d'adolescence" ou bien plus tard, une "crise de la quarantaine." Sortir de ce que nous avons appris à être et qui nous conditionne dans un sens. Apprendre autre chose de la vie, découvrir autre chose... Que ce que nous avons appris. Nos innés ? Ce n'est que notre intelligence instinctive qui nous pousse vers un ailleurs, sans savoir ce que cet ailleurs est, bien souvent, forcément, même... Puisque nous n'en avons aucune connaissance.

 

 Sociétalement, nous pourrions dire aussi que nous avons appris à être des "primates." Des "êtres humains" dont la faculté première est d'être au sommet de la chaîne alimentaire. Nous sommes éduqués ainsi depuis des centaines d'années, ce qui ramenait à taille humaine, 9 ans. Notre humanité à 9 ans. Nous ne sommes encore que des enfants ayant appris de nos parents que nous sommes des animaux. Certains d'entre nous sont d'ailleurs élevés ainsi. Apporter de l'argent pour du bétail ou apporter le rôle de "parents", c'est la même chose...

 

Certains d'entre nous ont écouté leur instinct... On apprit à écoute leur instinct, même s'il ne lui donne pas ce nom, là, mais ils ont suivi les opportunités qui s'amenaient à eux et qui les guider vers leur bonheur, leur rêve. Leur instinct et l'intelligence qui permettent de "traduire" les "bons" conseils, les "bonnes" opportunités.

 

L'intelligence relationnelle, aidée par notre instinct, donc, nous permet de voir ses fameuses "chances" qui s'offrent à nous. Elle nous permet de voir les opportunités, rencontrer les "bonnes" personnes ou même parfois les "mauvaises" pour avoir une idée plus précise. Dans une relation amoureuse, par exemple, c'est l'instinct qui vous pousse à lever la tête au moment pour... Voir LA personne. "Le coup de foudre ?" ou "L'amour de toute une vie." Seul, l'avenir nous le dira ou plutôt, nos autres sens... Et, surtout la personne en face aussi... Dans toute relation, amicale ou amoureuse, il y a toujours deux personnes... C'est justement notre intelligence relationnelle qui nous pousse à respecter l'autre autant que nous, dans nos "désirs", nos "envies", nos rêves... Si, nous n'avons aucun respect pour nous-mêmes, parce que nous n'avons surtout pas appris à nous respecter, mais à respecter les autres, les parents en première ligne. "Adulte", il nous est difficile de respecter les autres, surtout s'ils ont "plus" que nous... Quel que soit ce "plus" d'ailleurs. Enfants, "Amour", Travail, mais aussi "intelligence", "beauté", "argent", "Savoir Vivre", "Savoir être"...

 

Sommes-nous réellement des adultes quand nous obligeons les autres à avoir la même chose que nous ? Notre comportement est-il vraiment sensé quand pour avoir des relations, nous sommes capables d'imposer à l'autre cette relation ?

 

Sommes-nous des adultes quand nous nous roulons par terre dans la rue pour avoir plus d'argent, sans nous dire que nous pourrions aussi changer de travail pour gagner plus ou que cela révèle seulement le fait que nous n'avons pas un travail qui nous sied, mais dont nous ne savons faire autrement, parce que nous n'avons pas appris à faire autrement ?

Sommes-nous des adultes quand nous imposons aux autres d'avoir des enfants de la même "façon" que nous ? La porte ouverte à tout, à toutes les personnes qui potentiellement pourrait nous "piquer" la place dans la société, nous qui avons fait les choses "normalement" ? Sommes-nous des adultes quand nous pensons seulement qu'avoir un enfant nous apporte un plus sociétalement parlant, mais sans s'occuper de l'enfant...

 

9 ans. Nous ne sommes sociétalement et par la même humainement parlant que des enfants irrespectueux, autant de nous que des autres !

 

L'intelligence émotionnelle, aidée de notre instinct et de notre "vue", nous pousse vers ce qui nous apporterait du bonheur, le fameux travail issu de nos innés, la "bonne" personne, et peut-être même un enfant... Peut-être. Sans aucune obligation. Oui, nous ne sommes pas tous faits pour "avoir" des enfants. Cela fait partie de nos possibilités oui, mais pas TOUS, TOUTE l'humanité DOIT avoir un ou des enfants.

Notre instinct nous pousse-t-il à ressentir l'amour autour de nous ou la haine ?

Certains d'entre nous pensent que la haine est innée. En partant de ce principe, si l'intelligence instinctive nous guide vers la haine, elle nous pousse aussi à détester toutes les personnes que nous rencontrons, toutes les personnes avec qui nous avons des relations... Ah ! Ben voui ! Soyons réalistes, deux secondes tout de même. Si, notre haine est innée, alors il est normal que nous n'aimions rien. Et, même que tous ces "riens" nous mettent dans une colère noire !

Question subsidiaire : Est-ce la faute des autres si nous n'aimons rien ?

 

Tout en ne sachant pas, donc ce qu'est l'amour... Si, l'amour est à acquérir, il doit s'apprendre, non ? Pensez-vous réellement que l'amour s'apprend ?

 

Nous apprenons à aimer nos parents, mais selon leur "besoin", leur "envie", leurs "rêves", mais est-ce réellement de l'Amour ? Puisque ce n'est tourné que vers les parents ? Toute relation se fait à deux, même dans l'enfance...

Quand un parent nous "frappe" par amour." Qu'apprenons-nous de l'amour ?

Quand un parent nous impose sa volonté par amour. Qu'apprenons-nous de l'amour ?

Quand un parent nous viole par amour... Qu'apprenons-nous de l'amour ?

 

Où est la dignité humaine quand nous imposons notre haine aux autres en appelant ça de l'amour ?

Juste parce que nous croyons que notre haine est innée... Juste parce que nous apprenons et vivons toute notre enfance la haine de nos parents... Oups, l'amour de nos parents...

 

9 ans, nous ne sommes que des enfants irrespectueux et sans amour.

 

L'intelligence stratégique, aidée de notre instinct, de notre vue, de nos sentiments nous pousse à agir vers ce qui nous apporterait du bonheur. Un travail, un couple, un enfant, éventuellement. L'instinct connaît votre "bien-être", seul lui le connaît d'ailleurs.

 

En nous basant seulement sur nos acquis, notre intelligence stratégique n'apprend qu'à "renflouer" nos acquis tout en nous rassurant d'avoir ces acquis. À force, nous sommes surtout emprisonnés dans une boucle, apprendre de ce que nous savons déjà, tout en nous rassurant de ce que nous savons déjà, le reste ne peut donc pas exister.

Il nous est même incapable d'entendre d'autre raison que la notre.

Emprisonnés dans nos certitudes, dans nos croyances, dans notre haine, sans la capacité de croire en la liberté, en l'amour, au respect, à nos capacités.

 

Nous développons surtout la peur. La peur des autres. Et, nous manquons de courage pour surmonter nos peurs, nos croyances, nos certitudes, il est donc préférable de les imposer aux autres pour nous rassurer d'avoir raison.

Qu'en est-il de notre courage quand nous dépassons nos acquis, quand nous savons ce dont nous sommes capables par nos propres moyens ? Ne développons-nous pas une stratégie qui nous pousse à "réussir" selon nos envies, désirs, rêves ? L'exemple d'un sportif, doué de naissance qui s'entraine tout de même pour devenir encore meilleure. L'exemple d'une oreille musicale qui à chaque fois qu'elle entend la musique, l'oreille, elle peut d'instinct la reproduire sans aucune connaissance du solfège. Ce qui ne lui empêche nullement d'apprendre le solfège...

Tout comme lorsqu'un problème se présente. Soit, nous disons :" J'ai un problème." Ce qui n'a jamais résolu aucun problème. Soit nous le surmontons, contournons, dépassons... Agissons malgré le problème. Avec modestie, respect et dignité ?

 

Nous n'avons que 9 ans. Nous ne sommes que des enfants, irrespectueux, haineux et peureux. Mais, nous appelons ça le courage du primate...

 

L'intelligence rationnelle, aidée de notre instinct, de notre vue, de nos sentiments, et de notre courage, nous pousse à être conscients de nous ainsi que des autres. Notre raison n'est pas tournée que vers nous pour nous rassurer d'être ce que nous sommes. Nous sommes conscients autant de nous que des autres. En sachant faire aussi la part des choses entre nous et les autres. Nos désirs sont-ils en accord avec le désir de l'autre. Et, si tel n'est pas le cas, vaut-il mieux rester avec un désaccord ou aller chercher quelque chose quelqu'un qui s'accorde mieux avec nous ?

Qu'en est-il de notre raison si nous n'y mettons pas un peu d'émotion, par exemple ? Le coeur ou la raison ? Et pourquoi pas les deux ? Sommes-nous donc incapables d'élaborer une stratégie rationnelle, basée autant sur nos émotions que sur notre intuition et même nos envies de ressentir ?

 

Oui, nous sommes capables, nous savons parfaitement le faire pour nous rassurer de haïr. Il est normal de faire du mal aux autres pour avoir ce que nous voulons. Violences. Sans nous rendre compte du mal que nous faisons aux autres et même à nous-mêmes.

 

Nous sommes très intelligents pour trouver toutes les raisons d'avoir raison, quelle que soit notre raison.

Soumission, manipulation, vol, viol, meurtre.

Et, d'avoir raison de le faire. Autrement dit, sans nous sentir coupables...

Si, la haine est innée, tout a une saveur ... Haineuse.

Mais, si c'est l'amour qu'il l'est... Nous arrêterons-nous à ce qui nous fait du mal ? Ou le laisserons-nous à sa place ? 

"Faisez-tous comme moi, je suis malheureux !"

"Faisez-tous comme moi, je suis heureux !"

 

 

9 ans, nous sommes des enfants, irrespectueux, haineux, peureux et inconscient.

 

L'intelligence intérieure, aidée par notre instinct, notre vue, nos sentiments heureux, notre courage et l'honneur d'être ce que nous sommes, nous pousse à continuer dans cette voie. Notre intelligence (tout court) innée ou acquise nous pousse à acquérir ou nous servir de ce que nous sommes, savons pour avoir mieux, si le besoin s'en fait sentir. Si, l'instinct nous le montre...

Quand nous sommes capables de comparer l'incomparable pour avoir raison de penser ce que l'on pense, est-ce vraiment de "l'intelligence" ? Tout comme la fameuse altercation : "Bienpensance"...

 

"J'en ai marre de ces bienpensants" fait de celui qui l'emploie soit un mauvais pensant, soit un rien pensant... Sans qu'il ne se rendre compte qu'il est mauvais ou sans pensée...

 

Quand nous refusons d'apprendre plus que ce que nous savons, est-ce de l'intelligence ? Quand nous sommes incapables de nous remettre en doute, est-ce de l'intelligence ?

 

Sociétalement parlant.

Familialement parlant.

Religieusement parlant.

Humainement parlant.

 

Se reposer sur ses acquis quand ses acquis nous apportent la haine et toute la stratégie qui va avec cette haine... Est-ce réellement de l'intelligence ? Ou carrément de l'idiotie ?

De l'aveuglément, autrement dit, l'intelligence relationnelle qui nous fait voir que ce qui nous fait du mal pour nous rassurer d'avoir mal ?

 

Les dix mots que vous avez choisis dans les premiers chapitres, vous ont-ils fait du bien ou du mal ? Quand est-il de votre intelligence ? Vous avez la réponse à cette question.

Si, vous décidez d'être sincère avec vous-mêmes, bien évidemment !

 

Il n'y a aucun problème à se sentir, être idiot. Nous le sommes tous, puisque nous sommes encore des enfants. La question est surtout veut-on, doit-on le rester ?

Si, vous vous savez con, devez-vous entretenir votre connerie ?

Parce qu'aujourd'hui, c'est parfois l'impression que certains donnent, non ?

Si, vous avez l'intelligence d'un homme, devez-vous prouver que vous êtes un homme ? Ou avez-vous besoin de vous le prouver en l'imposant aux autres ?

 

Et, si demain, vous étiez un être humain à part entière, connaissant parfaitement ses innées, en agissant en adulte respectueux, avec amour et dignité, courageux et libre, aussi bien dans sa tête que dans sa vie, vers quoi nous pousserait notre intelligence intérieure ?

À croire en nous ou aux autres ?

 

9 ans, nous sommes des enfants, irrespectueux, haineux, peureux, inconscients et idiots.

 

Le septième sens. L'intelligence spirituelle. Celle qui est soit tournée vers les autres. De nos parents à Dieu, soit vers nous, nos capacités et nos rêves. Tout comme nous pouvons aussi faire un "gloubi boulga" des deux, mais en étant capables de choisir ce qui NOUS fait du bien.

Nos parents n'ont pas tous eu tort, mais ils n'ont pas tous eu raison, non plus. Tout comme notre société n'a pas tort ou raison, mais si nous ne nous appuyons que sur elle, sans la faire évoluer... Elle a parfois tort, parfois raison, mais finalement, n'avance jamais.

Nous faisons du surplace, sociétalement parlant, familialement parlant, religieusement parlant, humainement parlant. Pire, d'être doué d'intelligence que nous fume un temps, nous en sommes devenus des primates...

Et la seule raison est que nous avons appris à placer notre intelligence spirituelle ailleurs qu'en nous. Nos parents en première ligne, la famille, la société, la religion...

 

Notre instinct nous pousse vers la connaissance de nos innés, de nos besoins, de nos rêves. Son intelligence pousse les autres sens, les autres intelligences à aller dans ce sens... En rencontrant des personnes, en aimant des personnes, en écoutant d'autres personnes, en étant conscients des autres personnes, à intégrer l'intelligence des autres personnes pour nous permettre de nous faire un avis plus concret sur nous-mêmes et nos capacités, nos compétences, nos besoins... Tout cela pour acquérir la seule chose qui nous manque à tous !

 

La confiance en soi. L'intelligence de soi. Le goût de soi. L'entente de soi. L'amour de soi. Le respect de soi. Soi.

"Je" "vous".

 

Et, quand nous savons qui nous sommes et que nous nous laissons guider par ce que nous sommes, c'est vers notre bien-être que nous dirigeons, même si comme nous ne l'avons pas appris à l'être... Nous hésitons souvent. Mais, puisque nous avons la confiance, si ce n'est pas pour aujourd'hui, ce sera pour demain. Mais, dans tous les cas, cela sera !

Ce qui pourrait aussi se dire ainsi : Soit nous avons la confiance de nos espoirs, de nos rêves, soit nous avons la confiance en nos peurs et nos cauchemars.

 

9 ans, nous sommes des enfants, irrespectueux, haineux, peureux, inconscients, idiots et sans aucune confiance.

 

Tout est une question de choix, mais maintenant, vous savez aussi entre quoi et quoi vous pouvez réellement choisir.

Être un enfant irrespectueux, haineux, peureux, inconscient, idiot sans aucune confiance en lui.

Être un adulte respectueux, amoureux, courageux, conscient, intelligent, avec toute sa confiance en lui.

Une fois que vous aurez choisi en votre âme et conscience, vous ne devriez pas avoir besoin de l'imposer aux autres, seulement à vous.

 

 

1 - Notre éducation est-elle responsable de notre humanité actuelle.

2 - Qu’est-ce que notre éducation a fait de nous ?

3 - Que faire de notre humanité, éducation actuelle ?

4 - Comment retrouver le bon sens à notre humanité ?

5 - Tout est une question de choix !

6 - Notre avenir. (A venir)


22/04/2020
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